Global Terrorism Index : Où en sommes-nous en 2020 ?

Au terme d'une année malmenée autant par la pandémie que par le fléau terroriste, qui ne cesse de se réinventer sous de nouvelles formes, défiant les frontières à son tour depuis des lustres. Au jour d'aujourd'hui, quels sont les pays les plus menacés? 

Le verdict vient d'être prononcé par l'Institute for Economics & Peace, organisme indépendant qui a pu perfectionné ses études en la matière depuis deux décennies. En ce qui nous concerne, la menace est estimée à 3.858 sur 10, ce qui nous a valu la 49ème place en termes d'exposition au gouffre terroriste. 

Suivant le même classement que vous pouvez consulter sur cette adresse, la situation sécuritaire sous nos cieux demeure légèrement meilleure que celle planant en Allemagne (risque de 3.965), voire même exemplaire par rapport à des pays comme la France (4.614), l'Arabie Saoudite (5.000) ou encore la Tuquine (6.110), entre autres contrées dans le rouge, comme pour illustrer le caractère aveugle et transnational de cette.. pandémie intemporelle.

L'Afghanistan, l'Iraq et le Nigeria en constituent encore l'épicentre en dépit de la lutte acharnée contre les groupuscules terroristes et la conclusion d'accords politiques des plus invraisemblables. En revanche, la Syrie semble s'éloigner doucement mais sûrement de l'oeil du cyclone, moyennant un score de 7.778 sur 10. 

Sur l'autre bout du tableau, nous retrouvons tant de pays du Moyen Orient et du Sahel Africain, qui ont pu mieux faire malgré leur passé tumultueux et/ou proximité géographique des nations ayant souffert de la calamité. 

Pour les curieux, notre score (plus c'est bas, mieux c'est) a enregistré une baisse de 0.279 points entre 2002 et 2020. Nous sommes persuadés que notre résilience en amont et en aval (schéma), couplée avec l'amélioration perpétuelle de nos dispositifs sécuritaires sauront non seulement venir au bout de cette dégradation, mais propulser la Tunisie en tant que pays bien plus sûr qu'il ne fut au temps de l'attaque d'El Ghriba (2002) ou encore des prémice du cyber-terrorisme (El Moubid, 2010). Que la guerre continue!