Vers un ministère unique pour l'Education, l'Enseignement Supérieur, la Formation Professionnelle et l'Emploi

Nous poursuivons notre envolée avec les rêves bien fondés soufflés par l'étude prospective Tunisie 2025.. Quelle politique pour l'éducation et l'enseignement, socle de la renaissance de l'économie et de la civilisation tunisienne sur le long-terme ?

Au cours de nos arrêts précédents, nous avons fait la découverte de quelques mesures phares prônant la gouvernance participative au sein de l'école (schéma), la révision des programmes scolaires pour cultiver les germes du dialogue intergénérationnel et social dès le plus jeune âge (schéma), et bien d'autres recommandations comme illustrées dans cette infographie. L'université tunisienne n'est pas du reste, nos stratèges ont pensé à ces chantiers de réforme, sans oublier la formation professionnelle dont la batterie des mesures attend encore à être mis en oeuvre.

Nos prospectivistes sont allés jusqu'à proposer une restructuration majeure du gouvernement en vue d'instaurer un super ministère en charge, nous citons, de l’éducation, de l’enseignement supérieur et de la formation professionnelle et l’emploi en vue de bien articuler les instances éducationnelles.

Dans l'attente de cette union qui ne verra probablement jamais le jour, l'inadéquation aberrante entre les besoins du marché de l'emploi et l'offre de nos universités continue à prendre des proportions inquiétantes. Or, l'émergence d'un pareil ministère ne pourra avoir lieu sans coûts et complications, à imaginer les changements en cascade portant sur les supports divers dont la paperasse administrative, et comme elle est abondante!

La proposition du jour a été osée par la commission "Education et Culture" présidée par Nejib Abdelmoula et composée de : M. Mohamed Zine El Abid ine, Hamed Ben Dhia, Adel Gaaloul, Sonia Mbarek, Lasssad Mezghani et Abdelaziz Halleb dans le cadre de l'étude prospective Tunisie 2025 rapportée par Hafedh Bouktif et Mondher Khaled, encadré par Kais Hammami et Mehdi Taje, prospectivistes, sous la direction de Hatem Ben Salem, ex-directeur du l'Institut Tunisien des Etudes Stratégiques.