Formation Professionnelle à l'Horizon 2025 : Réforme du Système de l'Orientation
Depuis l'aube de la république, la formation professionnelle a tant contribué à l'essor de notre économie et de toute une société soudée par la valeur du travail. Hélas, ces acquis furent éphémères. La situation et la réputation même de ce pilier a connu une dégradation et non des moindres depuis quelques décennies.
Aujourd'hui, la qualité de la formation professionnelle laisse à désirer, chiffres à l'appui : Nous détenons la 99ème place mondiale (schéma) selon la dernière enquête conduite par le World Economic Forum dans son rapport annuel sur la compétitivité économique autour du monde. Jusqu'où irons-nous ? Comment rebondir et redorer le blason de ces branches ô combien importantes!
Outre les mesures-clé prônées par l'étude stratégique Tunisie 2025 (schéma), une recommandation a interpellé toute notre attention de par son caractère audacieux et bien argumenté. Nos prospectivistes appellent, nous citons, à "ne plus adopter une orientation obligatoire vers la formation".
Et de rétorquer: "L’orientation obligatoire ou forcée vers la formation professionnelle, avec son corollaire le pilotage de la formation par les flux scolaires, bloque la fonction marketing des centres de formation ainsi que la modulation de leurs effectifs par les besoins des entreprises".
Ces orientations on ne peut plus claires, ont été vivement préconisées par la commission "Education et Culture" présidée par Nejib Abdelmoula et composée de : M. Mohamed Zine El Abid ine, Hamed Ben Dhia, Adel Gaaloul, Sonia Mbarek, Lasssad Mezghani et Abdelaziz Halleb dans le cadre de l'étude prospective Tunisie 2025 rapportée par Hafedh Bouktif et Mondher Khaled, encadré par Kais Hammami et Mehdi Taje, prospectivistes, sous la direction de Hatem Ben Salem, ex-directeur du l'Institut Tunisien des Etudes Stratégiques.
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