L'Ecole à l'horizon 2025 : Repenser le temps scolaire et l'infrastructure appopriée

L'art de la prospective prend tout son sens quand il se penche sur la question de l'éducation et de l'enseignement, socle de tout développement sur le long-terme. Nous nous ne lassons jamais de la juteuse étude "Tunisie 2025" dont le chapitre consacrée à ces domaines-là regorge de recommandations concrètes et quelques peu audacieuses.

Dans le cadre de cette même rubrique, nous avons découvert le modèle de gouvernance participative préconisé par nos stratèges (schéma) en vue de renforcer le rôle de l'école qui doit également être inclusive, adaptée à nos enfants porteurs d'handicaps (schéma).

D'autre part, l'école de demain est bien plus qu'un simple relai des programmes d'enseignements. La même étude rappelle que la deuxième mère qu'est l'école doit s'arranger dans le temps et dans l'espace pour assurer à ses bacheliers des activités épanouissantes et nécessaires à leur développement : arts, sports, activités manuelles diverses, .. pour éveiller les différentes formes d'intelligence spaciale, musicale, naturelle, littéraire, etc. malheureusement ignorées voire même réprimées par un système scolaire qui est loin, très loin de nourrir la créativité et la pensée critique. A cet égard, vous pouvez redécouvrir notre lamentable place dans le monde (classement schématisé).

Les politiques, avec le concours des autorités locales et de la société civile doivent trouver les moyens de "réaménager le temps scolaire et l’infrastructure appropriée afin de créer le cadre favorable aux activités créatives, culturelles, artistiques et sportive."

Cette dernière recommandation a été soufflée par la commission "Education et Culture" présidée par Nejib Abdelmoula et composée de : M. Mohamed Zine El Abid ine, Hamed Ben Dhia, Adel Gaaloul, Sonia Mbarek, Lasssad Mezghani et Abdelaziz Halleb dans le cadre de l'étude prospective Tunisie 2025 rapportée par Hafedh Bouktif et Mondher Khaled, encadré par Kais Hammami et Mehdi Taje, prospectivistes, sous la direction de Hatem Ben Salem, ex-directeur du l'Institut Tunisien des Etudes Stratégiques.