Evolution De La Redevance Sur Le Gaz Naturel Algérien Jusqu'en Mai 2022 Vs. 2021 Et 2010

Au tableau de bord de la semaine, nous avons réalisé l'ampleur de notre déficit énergétique pérenne, en dépit de l'exploitation croissante de nos richesses sousterreaines. Dès lors, nous sommes perpétuellement dépendants de la redevance perçue sur le transit de la pipeline algérienne, qui constitue plus d'un tiers de nos avoirs en moyenne, d'autant plus que notre transition (ci-illustrée) est encore à la traîne. 

Cette année, ce montant s'est élevé à 333 ktep-pci jusqu'au 30 avril, en contrepartie de 653 ktep-pci au titre de la production nationale. Or, cette redevance suivrait une tendance baissière, quand on sait qu'elle culminait à 351 ktep-pci sur la même période de l'année dernière. En 2010, on parlait de 450 ktep-pci perçues à la frontière, bien que notre production fut bien supérieure, jusqu'à 935 ktep-pci - comparée aux 653 ktep-pci extraits sur les 4 premiers mois.