Refuser de Prendre en Charge son Patient, Et Après?

Sans réserves ni remords, nos cliniques de dialyse vont bientôt abandonner leurs patients à leur propre sort, comme pour faire valoir leurs revendications auprès de la CNAM haut et fort, celles d'augmenter la tarification en vigeur ou alors, l'accès à des avantages fiscaux pour maintenir leurs marges de bénéficit qui s'évaporent, au gré d'une inflation doublée d'une dépendance technologique sans bords.  

A leurs dires, il apparient à l'Etat de faciliter un accord, au-delà des contraintes budgétaires de la CNAM en quête de renforts, et ce, en créant des recettes supplémentaires au profit du secteur qui fût jadis en plein essor. Puissent nos gouvernants revoir leur tableau de bord! 

Or, ce casse-tête doit être centré autour du citoyen-patient qu'on ignore! Docteur Moncef Hamdoun, chef du service de médecine légale de l'hôpital Charles Nicolle, rappelle que le refus de secourir et de guérir un patient en état critique s'inscrit dans le cadre des fautes médicales (dont voici le projet de loi illustré).. payées au prix fort!