Enseignement Supérieur: Et Si On Développe Les Soft Skills Aussi?

Cette semaine, nous retrouvons les bancs de l'université, à l'affût de quelques enseignements éclairés, soufflés par une étude prospective et admirablement osée. 

Partant du constat unanime que les diplômés du supérieur et les employeurs sont quelque peu déphasés, sur fond d'une adéquation profondément enracinée, les auteurs de Tunisie 2025 prônent d'introduire des modifications, aussi mineures soient-elles, dont notamment le développement des soft skills, afin de remédier au problème du décalage de la formation par rapport aux besoins socio-économiques.

Force est de constater que le sens de l'écoute et de la coopération, la maîtrise des langues, la gestion du temps et des.. émotions, sont autant de talents activement recherchés et appréciés afin de cimenter, nourrir et enrhichir les rapports en milieu de travail souvent composite. Elémentaire!

Voici une recommandation on ne peut plus élémentaire en rappelle une autre, celle de développer le savoir-être chez les générations futures, à l'école même (schéma). Où en sommes-nous aujourd'hui?

La rêverie de la semaine a été soufflée par la commission "Education et Culture" présidée par Nejib Abdelmoula et composée de : M. Mohamed Zine El Abid ine, Hamed Ben Dhia, Adel Gaaloul, Sonia Mbarek, Lasssad Mezghani et Abdelaziz Halleb dans le cadre de l'étude prospective Tunisie 2025 rapportée par Hafedh Bouktif et Mondher Khaled, encadré par Kais Hammami et Mehdi Taje, prospectivistes, sous la direction de Hatem Ben Salem, ex-directeur du l'Institut Tunisien des Etudes Stratégiques.