Tunisie 2025: Pour Une Administration Parlementaire Autonome

Aujourd'hui encore, nous nous invitons sous la Coupole du Bardo, siège d'une institution aussi importante que controversée en ces temps d'errances politiques. L'Assemblée, que d'aucuns qualifient d'intouchable et hautaine, a bien des règles à respecter, à l'instar de l'efficience et de la transparence, au regard des multiples chantiers législatifs qui continuent à se perpétuer (résumé illustré). 

Or, ce pouvoir à part entière doit son salut à plus que 217 députés. Et pour cause, le bon fonctionnement du parlement repose sur une administration qui soit efficace et autonome. De quelle manière? 

Nous avons feuilleté pour vous l'étude prospective Tunisie 2025, publiée au lendemain du premier scrutin législatif libre. Enthousiastes, les auteurs prônaient la mise en place, conformément au principe de la séparation des pouvoirs, d’une administration parlementaire autonome sur le plan financier et sur le plan administratif, à savoir le statut de fonctionnaires parlementaires voisin de celui des fonctionnaires de l’Exécutif, garantissant la carrière des fonctionnaires parlementaires". Où en sommes-nous aujourd'hui? 

L'aspiration de la semaine fut préconisée par la commission d'experts "Etat et Instititions" présidée par Ridha Ben Hammed et composée de : Mongi Ben Raies, Sabria Sekhiri Zarrouk et Mustapha Ben Letaief, dans le cadre de l'étude "Tunisie 2025", rapportée Hafedh Bouktif et Mondher Khaled, encadrée par Kais Hammami et Mehdi Taje, prospectivistes, sous la direction de Hatem Ben Salem, ex directeur général de l'ITES.