Qualité de l'air : Où en sommes-nous dans le Monde de 2020 ?

L'an dernier, quelle ne fut pas notre surprise en constatant notre classement mondial avancé (16èmes) et contre-intuitif en matière de qualité d'air, sur la base de l'Environmental Performance Index (EPI) établi par Yale University en 2018. Et pour cause, la pollution atmosphérique est une réalité non seulement perçue par le commun des citoyens, mais également attestée par cette étude de terrain conduite dans certains pôles industriels (cartohraphie). 

Cette performance fut aussi mystérieuse qu'éphèmère, telle une bulle d'air.. à la vue de l'étude fraîchement actualisée par la même institution. Le verdict est loin d'être flatteur. En 2020, nous sommes désormais rélgués au 61ème rang, moyennant un score tout juste moyen de 48.7 sur 100, et devancés par dix pays du bassin méditerrannée et deux contéres arabes à savoir la Jordanie (36ème) et le Kuwait (45ème). 

Promenant un regard curieux autour du globe, nous constatons la suprématie des pays nordiques, cette fois-ci en matière environnementale, tandis que les pays occidentaux ainsi que l'Amérique du Nord , au coude-à-coude dans le Top-20 du classement où ils on pu maintenir des scores au dessus des 80% en dépit de certaines politiques controversées par ici et par là. Sans surprise, la Chine demeure à la traîne, 137ème avec une note de 27,1 sur 100, non loin du Maro (138ème), dont l'essor économique est idéalisé à outrance par certain.

La méthodologie suivie pour le calcul de l'indice du jour tient compte de trois dimensions de la pollution, nous citons :
- Les combustibles solides résiduels ou CSR (Household solid fuels) rapportées au risque qu'elle posent sur la santé publique, exprimée en pourcentage,
- Concentration des particules fines du type PM 2.5 exprimée en μg/m3,
- Exposition de la population à ces particules porteuses de risque, exprimée en pourcentage.