Pour l'Intériorisation de l'Idée de l'Etat de Droit
Tout au long de ses interminables années de gestation, la IIème République n'a cessé de déplorer l'absence inquiétante de l'état de droit, matérialisé par l'inexistence aberrante de la Cour Constitutionnele (dont voici les délais schématisés), doublée d'un cadre légal jugé obsolète et.. anti-constitutionnel, s'agissant de l'encadrement des circonstances d'exception et de l'état d'urgence (schéma).
Pis encore, l'idée de l'état de droit n'a jamais été aussi malmenée, au regard des manigances politiques, sur fond d'anxiété généralisée, manifestée par certains acteurs politiques qui banalisent, bon gré mal gré, des scénarios fantaisistes à l'instar des.. coups d'Etat, de toutes les couleurs. Dans la foulée, l'opinion publique voit cet acquis républicain qu'est l'état de droit, banalisé et bafoué. Jusqu'à quand?
Quelques années auparavant, l'étude prospective Tunisie 2025 a solonellement appelé au "développement des droits de l’Homme et leur garantie ainsi que la diffusion et l’intériorisation de l’idée de l’Etat de droit chez les citoyens, notamment à travers les programmes d’enseignement, les médias et les activités des associations". A notre sens, il est grand temps d'évaluer l'impact de l'éducation civique, cette matière scolaire que d'aucuns réduisent à une vulgaire note de passage. Où en sommes-nous avec l'éducation?
Le rêve de la semaine a été soufflé par la commission d'experts "Etat et Instititions" présidée par Ridha Ben Hammed et composée de : Mongi Ben Raies, Sabria Sekhiri Zarrouk et Mustapha Ben Letaief, dans le cadre de l'étude "Tunisie 2025", rapportée Hafedh Bouktif et Mondher Khaled, encadrée par Kais Hammami et Mehdi Taje, prospectivistes, sous la direction de Hatem Ben Salem, ex directeur général de l'ITES.
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