Autonomisation Politique De La Femme: La Tunisie et Le Monde De 2021

Quatre ans auparavant, notre arsenal juridique a vu éclore une loi organique (n° 2017-58) des plus salutaires, s'attaquant frontalement à la violence à l'égard de nos compatriotes, citoyennes à part entières, laquelle est redéfénie en termes révolutionnaires! 

Elle est physique, sexuelle, mais aussi morale, économique, voire même politique, dont vous pouvez redécouvrir les manifestations et punitions relatives - schématisées - sur le liens ci-avant. 

Autant le texte en question est louable, autant la réalité qui nous entoure est contestable!  Nous avons cédé la parole aux chiffres, têtus et intransigeants, pour en savoir plus! Le verdict est donné par le rapport fraîchement édité, "Global Gender Index" du World Economic Forum. 

Sur les 155 pays observés, nos femmes politique sont relégués à la 69ème place. Certes, nous faisons largement mieux que le Maroc, 113ème, qui s'efforce de rattraper des décennies d'inégalité. Or, il importe de souligner que bien des contrées de notre continent-mère ont pu se hisser au devant du classement, à l'instar de la phénoménale Ethiopie (28ème), le Mozambique (13ème) ou encore le Rwanda (6ème) défiant l'injure du temps. 

Ces pays entre autres rivalisent au coude à coude avec des sociétés exemplaires. Nous citons l'Islande en tête, suivie de la Finlande, admirablement géré par un cabinet féminin, ou encore la Nouvelle-Zélande (4ème) et sa jeune chef de gouvernement qui continue à déchaîner ses prouesses.

Selon le même rapport, l'autonomisation politique de la femme (Political Empowerment of Women) repose sur des facteurs quantitatifs et on ne peut plus.. objectifs! Il s'agit du: 

- Pourcentage des femmes dans le parlement. 

- Pourcentage des femmes occupant des positions ministérielles. 

- Nombre d'années avec une femme comme chef d'Etat.