Soutien des Institutions de Lutte Contre la Corruption

L'aspiration de la semaine est on ne peut plus juste et appropriée, relevant du bon sens, cette denrée devenue rare au vu des errances politiques et de l'arsenal juridique et institutionnel des plus complexes...  

En vue de donner à la lutte contre la corruption tout son sens, il incombe à l'exécutif d'oeuvrer pour "la rationalisation du fonctionnement des institutions de lutte contre la corruption à travers une répartition claire de leurs rôles, leurs attributions et la mise à leur disposition de moyens humains et financiers suffisants pour remplir efficacement leurs rôles". 

Et pour cause, il suffit de passer en revue les multiples entités publiques impliquées, à l'instar de l'excellent Haut comité du contrôle administratif et financier, qui nous a tant interpellé avec ses rapports fort détaillés. Hélas, cet organe vital dépend entièrement de la présidence du gouverement. Aberrant! Cela va sans rappeler les cris de détresse (schémas) émis par une INLUCC qui attend encore à être remplacée par une instance indépendante, conformément aux enseignements de la Constitution (infographie). 

Les recommandations susmentionnées ont été été préconisées par la commission d'experts "Etat et Instititions" présidée par Ridha Ben Hammed et composée de : Mongi Ben Raies, Sabria Sekhiri Zarrouk et Mustapha Ben Letaief, dans le cadre de l'étude "Tunisie 2025", rapportée Hafedh Bouktif et Mondher Khaled, encadrée par Kais Hammami et Mehdi Taje, prospectivistes, sous la direction de Hatem Ben Salem, ex directeur général de l'ITES.