Tunisie 2025 : Objectifs stratégiques de la Défense et de la Sécurité Nationales

En cette dernière semaine d'une décennie pour le moins qu'on puisse dire.. révolutionnaire, nous avons choisi de nous focaliser sur quelques défis et menaces qui ont (re)fait surface, la sécurité et la défense nationale par exemple.

Quelques semaines auparavant, nous nous sommes informés sur la stratégie de l'Etat pour assurer sa proactivité sur le long-terme, telle que recommandée par nos experts en la matière (schéma).

 Aujourd'hui, nous souhaitons porter notre regard encore plus loin, nous intéressant à la question de la sécurité dans tous ses aspects. Vous souvenez-vous, à la veille des Présidentielles 2019, la sécurité gobale fut parmi les mots les plus en vogue, lancés par les prétendants à la magistrature suprême ainsi que par les journalistes. Qu'entendons-nous dire par cela ?

Nous nous sommes invités aux confins de l'étude prospective Tunisie 2025 qui lance, rêveuse :

En 2025, la Tunisie est un pays en paix et en sécurité, où il fait bon vivre. Un pays qui aura atteint, depuis plus de cinq ans, un degré de sécurité qui, en plus d’être un objectif en soi, était un préalable à la réalisation des objectifs de développement.

Et de s'expliquer :

Les changements du contexte, aussi bien intérieur qu’extérieur, la nature des menaces et des risques avérés et prévisibles auront justifié un nouveau modèle de défense et de sécurité nationales, conçu au niveau le plus élevé où se construit la cohérence de l’action de l’Etat et la convergence des politiques publiques et des stratégies sectorielles. Un concept qui intègre, dans une approche systémique, les dimensions politique, économique, sociale et culturelle. Il intègre, en outre, la Défense Nationale et la Sécurité Intérieure en tant que composantes d’un même concept.

Cette vision a été formulée par la commission "Défense et Sécurité nationales" présidée par Tarek Faouzi El Arbi, composée de Taoufik Bouaoun et Kamel Rouissi dans le cadre de l'étude "Tunisie 2025" rapportée par Hafedh Bouktif et Mondher Khaled, encadrée par les prospectivistes Kais Hammami et Mehdi Taje, sous la direction de Hatem Ben Salem, ex-directeur de l'Institut Tunisien des Etudes Stratégiques ITES.