Centre de Formation Professionnelle : Pour Un Financement Qui Incite A La Compétitivité
En dépit de leur réputation exemplaire, nos centres de formation professionnelle peuvent encore mieux faire, aussi bien pour l'employabilité de leurs disciples que pour notre gestion budgétaire. Les auteurs de l'étude stratégique "Tunisie 2025" ont repensé le mode de financement public en faveur de la bonne gouvernance et de la compétitivité, et de quelle manière? Nous cédons dans la suite la parole aux experts.
"Un mode d’allocation des ressources indexé aux résultats va pousser le centre à innover et à chercher les formules qui maximalisent ses résultats et minimisent ses dépenses, les résultats n’étant pas des diplômes distribués mais plutôt un effectif de personnes formés et insérés dans l’emploi et des actions de formation certifiantes demandées et payées par les entreprises. La différence entre les ressources dégagées et les charges supportées reste dans le centre pour financer l’innovation ;
L’allocation des ressources sur la base des résultats induit également une bonne gestion des ressources humaines et de développement de leurs compétences. Les ressources humaines deviennent un capital pour le centre et non une charge financière à supporter ;
Enfin, elle induit la recherche d’innovations pédagogiques, notamment celles offertes par les nouvelles technologies pour améliorer les processus pédagogiques et réduire leurs coûts".
Cette pensée a été formulée par la commission "Education et Culture" présidée par Nejib Abdelmoula et composée de : M. Mohamed Zine El Abidine, Hamed Ben Dhia, Adel Gaaloul, Sonia Mbarek, Lasssad Mezghani et Abdelaziz Halleb dans le cadre de l'étude prospective Tunisie 2025 rapportée par Hafedh Bouktif et Mondher Khaled, encadré par Kais Hammami et Mehdi Taje, prospectivistes, sous la direction de Hatem Ben Salem, ex-directeur du l'Institut Tunisien des Etudes Stratégiques.
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