L'indice des Institutions et de la Gouvernance dans les Régions de Tunisie en 2018

Nous reprenons notre escapade entre les lignes du juteux rapport d'enquête conduite par l'IACE évaluant l'attractivité régionale aux yeux de nos entrepreneurs.

Outre les fiches locales que nous avons abordées une par une, il importe de prendre un peu de recul pour nous offir une vue d'ensemble sur la performance plus ou moins acceptable de nos 24 régions par rapport à certains piliers de la compétitivité économique. Nous en avons vu la santé et l'infrastructure, quid de la gouvernance ?

Selon l'étude en question, trois gouvernorats du Grand-Tunis arrivent en tête du classement ébali sur la base d'un classement entre 0 et 10. L'écosystème de Manouba (première) semble le plus favorable, quoique le score est légèrement au dessus de la moyenne (6.88 sur 10). Nous retrouvons par la suite, coude à coude, Ben Arous (5.63), Tunis (5.51) et Sousse (5.40).

Sur l'autre bout du classement, et non sans surprise, nous retrouvons la quasi majorité des régions intérieurs et du sud, certaines affichant des scores qui frôlent le zéro.

Pour les curieux, le calcul de l'indice de la gouvernance régionale repose sur 8 données qualitatives et 3 quantitatives à savoir :

1. Prestation de la police municipale et qualité de la réglementation municipale
2. Suivi et implication des associations de développement local
3. L’évaluation des services publics : Social Accountability
4. L’implication des femmes et des jeunes dans les décisions municipales
5. La transparence dans la gestion des dossiers d’appel d’offres publics et privées
6. La disponibilité d’informations relatives à la situation économique locale (Système
d’information)
7. La mise en place de mécanismes pour réduire l’ampleur de la corruption
8. Services à la destination des personnes handicapées

1. Nombre d’associations civiles
2. Moyenne de la population par municipalité
3. Nombre d'associations pour les handicapés