Pour la Propulsion des Nouveaux Métiers d'Internet

Nous continuons à feuilleter l'étude prospective Tunisie 2025 aux mille et une aspirations.. sans suite. Dans l'espoir de consolier le contrat social fragilisé par le chômage et le travail précaire, les auteurs ont brièvement rappelé les mines sous exploitées d'Internet, cette redoutable passerelle sur un monde plus que jamais interconnecté. 

Multiples sont les opportunités qui s'offrent à nos talents, potentiels prestataires de services sans frontières, toutes disciplines confondues. Hélas, aucune stratégie n'a été impulsée afin de sensibiliser et encadrer la jeunsse en quête de marchés internationaux. Pis encore, certaines modalités de paiement et de transactions à l'international demeurent illégales, non conformes à la moyen-âgeuse loi de changes qui attend à être révisée depuis au moins des décennies, sur fond de promesses jamais honorées aussi bien par les ministres successifs que par la Banque Centrale. 

Et comme pour clôturer sur note positive, soulignons que le marché d'emploi virtuel n'a jamais été aussi prospère, du moins à l'échelle nationale, avec la prolifération de plateformes y dédiées à l'instar de Writup, Ilancer ou encore Mihan, dont vous pouvez consulter les modes d'emploi - détaillés par notre revue jumelle Surf'n'Taste - sur les adresses ci-avant. 

L'appel de la semaine a été formulé par la commission d'experts "Contrat social" présidée par Riadh Zghal et composée de Karim Ben Kahla, Mustapha Nasraoui et Abdelhamid Abidi, dans le cadre de l'étude prospective Tunisie 2025 rapportée par Hafedh Bouktif et Mondher Khaled, encadrée par Kais Hammami et Mehdi Taje, prospectivistes, sous la direction de Hatem Ben Salem, ex-directeur du l'Institut Tunisien des Etudes Stratégiques.