Délimiter Géographiquement La Menace Terroriste

Cette semaine encore, nous continuons de passer au peigne fin les recommandations émises par nos stratèges et prospectivistes en matière de défense et de sécurité nationales, fédérés autour d'une étude visionnaire au nom de Tunisie 2025, commanditée en 2015 par la Présidence d'une République ayant vécu ses heures les plus difficiles. 

Nous nous souvenons tous de cette époque quand le terrorisme était presque confortabblement niché dans les montagnes, voire logé au coeur même de nos villes. 

Aujourd'hui, si la guerre contre telle pandémie est brillamment menée, en dépit des errances politiques qui nous ont tant divisé, il n'en demeure pas moins que quelques foyers ont persisté, trouvant refuge dans les bois frontaliers. 

A cet égard, les auteurs de l'étude susmentionnée appellent à "dénier aux terroristes toute zone refuge et toute liberté de mouvement, et limiter leurs marges de manoeuvre dans les régions montagneuses du nord-ouest et du centre-ouest", avant de constater que l'objectif qui n’a pas encore été atteint. 

Cela fut, rappelons-le, en 2015. A ce jour, la menace continue à planer, dans ces contrées tout comme dans les pays les plus sécurisés (dont voici le classement schamatisé), comme pour souligner qu'il s'agit là d'un autre fléau à combattre, à encercler, et à prévenir, dans les coins et les recoins d'un monde où plus rien n'est acquis.. l'Afghanistan à titre d'exemple. 

La réflexion du jour a été soufflée par les orientations stratégiques tracées par la commission "Défense et Sécurité nationales" présidée par Tarek Faouzi El Arbi, composée de Taoufik Bouaoun et Kamel Rouissi dans le cadre de l'étude "Tunisie 2025" rapportée par Hafedh Bouktif et Mondher Khaled, encadrée par les prospectivistes Kais Hammami et Mehdi Taje, sous la direction de Hatem Ben Salem, ex-directeur de l'Institut Tunisien des Etudes Stratégiques ITES.