Culture Du Travail: Révision Des Systèmes De Rémunération

Dans cette économie en perpetuelle gestation qui s'efforce de retrouver son élan d'antan, la culture du travail (illustrée par ce sondage aux résultats plutôt surprenant) revêt d'une importance capitale, au même titre que les agrégats économiques, réducteurs et sans âme.

Au lendemain des élections de 2014 aux mille et une promesses, une étude prospective a vu le jour, se penchant sur bien des chantiers, loin, bien loin de la chose politique. Baptisé Tunisie 2025, le rapport souligne dans son excellent chapitre consacré au Contrat Social, l'impératif de réviser les systèmes de rémunération de manière à valoriser la performance individuelle et collective, considérant la réalisation des objectifs et des projets plutôt que l’ancienneté.

Pareille aspiration saurait profiter aussi bien à la fonction publique, qu'aux entreprises étatiques entre autres établisements financées par l'argent du contribuable, sans oublier le secteur privé qui demeur de loin le premier employeur, hélas répulsif pour bon nombre de nos compatriotes. Jusqu'à quand? Quelles seraient les mesures législatives et/ou reglémentaires nécessaires pour cette réforme tant attendue? Quid du rôle des partenaires sociaux? 

La recommandation de la semaine a été soufflée par la commission d'experts "Contrat social" présidée par Riadh Zghal et composée de Karim Ben Kahla, Mustapha Nasraoui et Abdelhamid Abidi, dans le cadre de l'étude prospective Tunisie 2025 rapportée par Hafedh Bouktif et Mondher Khaled, encadrée par Kais Hammami et Mehdi Taje, prospectivistes, sous la direction de Hatem Ben Salem, ex-directeur du l'Institut Tunisien des Etudes Stratégiques.